Pour autant, financer la création de logiciels « souverains » à l’usage anecdotique n’a aucun sens. Le développement d’un écosystème complet, incluant système d’exploitation et logiciels applicatifs, se chiffre en milliards d’euros, sans parler des coûts de maintenance. Aucune puissance publique n’est en mesure de financer une telle dépense, et aucun éditeur privé n’adaptera ses logiciels à un si faible marché. Du fait des effets de réseau qui favorisent l’acteur dominant, aucun concurrent ne peut espérer s’opposer aux « Big Tech »… à part les logiciels libres, grâce à la puissance cumulés de leurs écosystèmes.
Alors que l’humanité fait actuellement face à de nombreux défis économiques, climatiques, alimentaires et sociaux, les modèles libres, basés sur la « coopétition » et la mise en commun des savoirs, sont l’une des clés pour relever ces défis dans un court délai. »